Négoce de véhicules d’occasion : que faut il savoir ?

L’activité de négoce de véhicules d’occasion est très spécifique à plusieurs points de vue. Afin de faire face aux fraudes liées aux véhicules volés, les négociants en VO doivent tenir un livre de police faisant apparaître chronologiquement, les entrées sorties de véhicules ainsi que leurs principales caractéristiques. Les négociants doivent par ailleurs acquitter la TVA d’une façon un peu particulière sur la marge TTC.

Sur le plan Européen maintenant, la négoce de véhicules d’occasion et les négociants en VO sont astreints à une traçabilité notamment par l’acquittement de la TVA lors de mouvements de véhicules au sein de la CEE.

Par ailleurs, les négociants de véhicules d’occasion sont responsables de l’état du véhicule qui doit respecter les normes applicables notamment pour ce qui concerne les obligations de contrôle technique et de garantie de sécurité à son utilisation.

Ainsi, élaborer un prévisionnel pour un négociant en VO implique de tenir compte de ces spécificités comptables et fiscales. Cela se corse un peu plus si on intègre une relativement forte saisonnalité dans le négoce lui-même, que ce soit à l’achat comme à la revente, et le poids du stock dans l’analyse du besoin en fonds de roulement. En effet, cette activité peut s’avérer particulièrement consommatrice de trésorerie, car pour vendre, il faut des références en stock, à moins de travailler sur catalogue, mais ça, c’est une autre affaire !

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