L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) permet aux créateurs d’entreprise de se lancer seuls, sans l’obligation de s’associer. Comme la SARL, dont l’EURL est un dérivé, l’étendue de la responsabilité du créateur est limitée.
Les points forts
-La sécurité : la responsabilité du gérant se limite aux apports
-L’autonomie : le gérant est seul responsable, il peut gérer son entreprise à sa façon
-L’imposition : le gérant a le choix entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés
-Le potentiel d’évolution : on peut facilement transformer une EURL en SARL
Les points faibles
Le principal point faible de l’EURL réside dans son déficit d’image, car indépendamment du fait qu’il s’agisse effectivement d’une société, les tiers, et notamment les banquiers de l’entreprise, auront plus de difficulté à accorder du crédit (moral et financier) à l’entreprise, s’agissant en réalité d’une personne seule ayant crée sa société.
Etre seul sur le plan de sa gestion peut s’avérer très pratique sur le plan du pouvoir décisionnaire, mais en même temps cela peut s’avérer être un handicap, notamment lorsque certaines décisions nécessitent une concertation : autrement dit, de la discussion avec autrui peut jaillir la lumière !
En conclusion, oui à l’EURL, dès lors qu’elle n’a pas besoin de s’engager financièrement de façon lourde. Force est de constater qu’il suffit d’avoir un associé, même ultra-minoritaire, pour jouir du fameux sigle S.A.R.L, même si la détention du majoritaire se situe à 99,99 % !