Trois modes de financements sont généralement possibles : l’investissement par l’entreprise avec un prêt total ou partiel souscrit auprès d’un établissement financier, la location pure (avec ou sans option d’achat), et le crédit bail.
Pour comparer ce qui est comparable, il convient de comprendre que lorsque l’entreprise est propriétaire de son véhicule, la valeur résiduelle de celui-ci lui revient de droit au terme de la durée normale d’utilisation (en général 3 à 5 ans). Il en va de même pour le crédit bail (ou leasing) lorsque l’option d’achat est exercée car dans ce cas, le véhicule devient juridiquement la propriété de l’entreprise.
En matière de location pure il n’en va pas de même : l’entreprise n’est que le locataire d’un bien qui appartient à la société de location. Certes les loyers sont plus bas, mais il convient néanmoins de prendre en compte la perte de la valeur résiduelle à terme.
En fait, il convient d’aller bien au-delà du simple attrait d’un loyer mensuel pour juger du bien fondé d’un choix d’investissement. L’un des éléments « caché » des contrats de location ou de leasing réside dans le calcul du taux financier interne appliqué et qui contrairement au prêt classique n’apparaît pas de façon systématique.
En bref, il faut aller au-delà des apparences et avoir une vision globale d’un projet de financement plutôt que de focaliser sur un coût immédiat récurrent.